Shamadryas, shamanisme dans des mots de tous les jours

Célèbre, célébrons, célébrez!

Les célébrations ont toujour occupé une place essentielle chez les humains. On célèbre nos anniversaires de naissance, de mariage, le changement d'année, etc. En shamanisme aussi on célèbre. Mais avec une optique plus universelle: les principales fêtes sont associées aux étapes visibles du cycle de la Nature: les solstices et les équinoxes de Soleil, les Lunes pleines ou nouvelles.

De plus, la cérémonie doit s'accorder au tempo de la Nature. Ainsi, le solstice d'été et les pleines lunes sont l'occasion de cérémonies pour implanter dans son destin ce que l'on souhaite y voir fleurir, alors que le solstice d'hiver et les nouvelles lunes sont l'occasion de cérémonies pour laisser aller ce qui ne nous sert plus et nous empèche d'évoluer pleinement.

Avec l'arrivée des religions monothéistes, les fêtes religieuses se sont dissociées des cycles de la nature - en apparence du moins. Mais l'idée de se réunir en tant que communauté autour d'une date a survécu. Ne restait plus qu'à trouver une bonne raison, en harmonie avec les préceptes de la nouvelle religion. On a alors christianisé les fêtes païennes. Par exemple, le solstice d'Été qui est devenu la St-Jean Baptiste, ou le solstice d'Hiver qui est devenu Noël.

 

Et en dehors de ces repères astronomiques?

Et bien, en shamanisme on croit en la joie de l'âme, en la beauté du monde, en la générosité de Terre-Mère. Et on veut célèbrer, si rien d'autre, au moins cela.

Chaque jour qui passe nous apporte donc ses raisons de célébrer. Et si nous pouvions porter un regard objectif sur notre vie, nous en serions convaincus, malgré les difficultés et les problèmes que notre vie nous impose.

Malheureusement, notre nature humaine nous pousse à regarder davantage le négatif que le positif, et il devient alors bien difficile d'avoir le coeur à célébrer, prisonniers de toute cette grisaille. Certes. Mais ce n'est pas juste envers la Vie, ni envers nous-mêmes.

Bien sûr, je ne suggère pas non plus l'autre extrème, à savoir le déni des problèmes. On ne peut pas vouloir changer les choses et évoluer, si on se raconte des histoires rose-nanane-sucé-longtemps, ou que l'on garde les yeux bien fermés en nous étourdissant de "vin de fête". Car dans ce cas rien ne nous motive au changement. Et les problèmes persistent dans nos vies, pour mieux les gâcher.

Heureusement, il n'est pas nécessaire d'être dans les extrèmes. On peut tout à fait célébrer avec le coeur, et avec lucidité en même temps.

 

Et les évènements moins joyeux?

Et oui, on les célèbre aussi! Différemment bien sûr. Mais on les célèbre.

Par exemple, avec le décès d'une personne, ne célèbre-t-on pas la vie qu'elle a eu, les réalisations qu'elle a apporté dans ce monde, l'impact et les souvenirs qu'elle a laissé sur ses proches?

Bien entendu, il sera plus difficile d'éprouver une grande joie, comme durant un solstice d'Été, par exemple. Mais ces moments sont tout aussi nécessaires, sinon plus, leur pouvoir cathartique n'étant plus à démontrer.

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